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Jeudi 28 février 2013 :
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Stéphane Hessel est mort et
c’est une grande figure française qui disparait. De là à le faire entrer au Panthéon,
faut pas abuser où alors c’est, au bas mot, la moitié des français disparus qu’il
faudrait faire entrer.
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On peut aimer ou ne pas aimer
le personnage (moi, je l’aimais bien), partager ou ne pas partager ses prises
de positions (j’en partageais certaines, j’en combattais d’autres) mais il y a
une chose que l’on ne peut critiquer : sa fuite de France grâce aux réseaux de
Varian Fry, son engagement auprès de la France libre, son appartenance au BCRA,
ses trois mois d’activités en France occupée, son arrestation et sa
déportation, son rôle de secrétaire dans l’élaboration de la Déclaration des
droits de l'homme.
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J’en profite pour poser une
question à ceux qui reprochent à Stéphane Hessel ses trois années passés au
sein du B.C.R.A. dans un bureau à Londres et qui militent pour lui retirer son
titre de « résistant » comme si être résistant était un « titre » :
Feraient-ils la même requête pour Jacques Duchesne, Jean Oberlé, Jean-Louis
Crémieux-Brilhac, Pierre Bourdan et Pierre Dac dont les actes de résistances furent
sur les ondes de Radio-Londres ?
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Alors oui, certaines des
prises de position de Stéphane Hessel me dérangeaient mais le but même de ces
hommes et de leurs prises de position que je n’hésiterais pas à qualifier de
limite, n’est-il de nous interpeller pour que justement nous nous remettions en
question ?
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Méditez sur ces deux questions !
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