Mercredi 30 janvier 2013 :
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La Provence nous a produit
hier un article dont elle a le secret : « Vitrolles : c'est déjà le temps des grandes manoeuvres politiques ? »
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J’ai commenté sur le site du
quotidien cet article mais la sacro-sainte règle des 1600 caractères m’amènent
à la dépasser sur mon propre site internet !
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Alors, pour répondre à la
question que pose le quotidien : Oui, les grandes manœuvres sont
visiblement commencés pour tout le monde, quelle que soit la tendance
politique. Pour preuve, le déferlement de commentaires sur les futures
municipales sur l‘ensemble des articles mis en ligne sur son site internet par
ce journal.
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Concernant Vitrolles, il y avait six listes en 2008 et je trouvais que
c’était déjà trop. Je n’aimerais pas qu’il y en ait plus en 2014. L’émiettement
à tendance à favoriser les extrêmes et n’est jamais une bonne chose lorsque
l’on parle élection.
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Je trouve aussi le mot «
programme » péjoratif. Dans mon esprit, cela me fait penser à la fameuse liste
de Prevert où les candidats mettent en vrac tout ce qui leur passe par la tête
pour satisfaire un maximum d’électeurs potentiels sans penser à la cohérence de
l’ensemble.
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C’est pour cela que je me suis
toujours battu pour que non seulement on parle de « projet » mais surtout d’un
projet d’ensemble pour notre ville. Quelle vision avons-nous de Vitrolles à
l’horizon 2020 ? Quels sont les moyens que nous nous donnons pour y arriver ?
C’est sur ces axes que nous devrions débattre et que nos concitoyens devraient
choisir leurs édiles, en toute connaissance de cause.
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Autre écueil à éviter, c’est
celui du clientélisme, inhérent consciemment ou inconsciemment, à toutes les
municipalités en place. Si la droite gagne, le clientélisme de droite
remplacera celui existant qui avait lui-même remplacé le clientélisme d’extrême
droite.
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Hormis la gestion des affaires
locales, tâche dont beaucoup d’élus s’acquittent avec sérieux et compétences,
il ne faut pas oublier que la vocation de l’élu c’est de pouvoir être réélu la
prochaine fois, surtout dans les grandes agglomérations, les Départements et
les Régions. L’enjeu est de gagner des sièges pour le parti et donc de
présenter le meilleur candidat aux élections, le cumul des mandats étant le
corollaire du système.
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Il est donc peu probable que
les élus se mettent à dos aussi bien les entreprises qui travaillent pour eux,
que les associations en remettant en question le système. Le clientélisme est
l’un des piliers du système. L’exécutif local qui aurait des velléités dans ce
domaine serait assuré de prendre une veste lors des élections suivantes car le
système repose sur cet « équilibre de la terreur » dont les contribuables sont
les seuls à faire les frais.
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Ce contexte est de moins en
moins contraignant au fur à mesure que l’on se rapproche du local mais change
de nature avec l’abandon des pressions financières pour l’apparition du «
service rendu » et de la « protection des proches ».
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Je tiens à préciser tout de
suite que ce système n’est pas l’apanage exclusif des collectivités de gauche
ou des collectivités de droite. Les
exécutifs nouveaux se fondent dans les pratiques des anciens et
reconduisent des subventions au nom d’un pragmatisme politique qui fera gagner
les prochaines élections mais certainement pas au nom de la bonne marche de la
collectivité.
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Tout le défi est donc
d’arriver à transcender ces problématiques et de ne s’intéresser qu’à la bonne
marche et la bonne gestion de la collectivité pour le bien des citoyens.
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J’ai tendance à penser que
l’on peut y arriver !
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