mercredi 30 janvier 2013

Des élus avec des réflexes d’élus, finalement…

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Mercredi 30 janvier 2013 :

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La Provence nous a produit hier un article dont elle a le secret : « Vitrolles : c'est déjà le temps des grandes manoeuvres politiques ? »

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J’ai commenté sur le site du quotidien cet article mais la sacro-sainte règle des 1600 caractères m’amènent à la dépasser sur mon propre site internet !

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Alors, pour répondre à la question que pose le quotidien : Oui, les grandes manœuvres sont visiblement commencés pour tout le monde, quelle que soit la tendance politique. Pour preuve, le déferlement de commentaires sur les futures municipales sur l‘ensemble des articles mis en ligne sur son site internet par ce journal.

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Concernant Vitrolles,  il y avait six listes en 2008 et je trouvais que c’était déjà trop. Je n’aimerais pas qu’il y en ait plus en 2014. L’émiettement à tendance à favoriser les extrêmes et n’est jamais une bonne chose lorsque l’on parle élection.

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Je trouve aussi le mot « programme » péjoratif. Dans mon esprit, cela me fait penser à la fameuse liste de Prevert où les candidats mettent en vrac tout ce qui leur passe par la tête pour satisfaire un maximum d’électeurs potentiels sans penser à la cohérence de l’ensemble.

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C’est pour cela que je me suis toujours battu pour que non seulement on parle de « projet » mais surtout d’un projet d’ensemble pour notre ville. Quelle vision avons-nous de Vitrolles à l’horizon 2020 ? Quels sont les moyens que nous nous donnons pour y arriver ? C’est sur ces axes que nous devrions débattre et que nos concitoyens devraient choisir leurs édiles, en toute connaissance de cause.

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Autre écueil à éviter, c’est celui du clientélisme, inhérent consciemment ou inconsciemment, à toutes les municipalités en place. Si la droite gagne, le clientélisme de droite remplacera celui existant qui avait lui-même remplacé le clientélisme d’extrême droite.

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Hormis la gestion des affaires locales, tâche dont beaucoup d’élus s’acquittent avec sérieux et compétences, il ne faut pas oublier que la vocation de l’élu c’est de pouvoir être réélu la prochaine fois, surtout dans les grandes agglomérations, les Départements et les Régions. L’enjeu est de gagner des sièges pour le parti et donc de présenter le meilleur candidat aux élections, le cumul des mandats étant le corollaire du système.

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Il est donc peu probable que les élus se mettent à dos aussi bien les entreprises qui travaillent pour eux, que les associations en remettant en question le système. Le clientélisme est l’un des piliers du système. L’exécutif local qui aurait des velléités dans ce domaine serait assuré de prendre une veste lors des élections suivantes car le système repose sur cet « équilibre de la terreur » dont les contribuables sont les seuls à faire les frais.

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Ce contexte est de moins en moins contraignant au fur à mesure que l’on se rapproche du local mais change de nature avec l’abandon des pressions financières pour l’apparition du « service rendu » et de la « protection des proches ».

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Je tiens à préciser tout de suite que ce système n’est pas l’apanage exclusif des collectivités de gauche ou des collectivités de droite. Les  exécutifs nouveaux se fondent dans les pratiques des anciens et reconduisent des subventions au nom d’un pragmatisme politique qui fera gagner les prochaines élections mais certainement pas au nom de la bonne marche de la collectivité.

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Tout le défi est donc d’arriver à transcender ces problématiques et de ne s’intéresser qu’à la bonne marche et la bonne gestion de la collectivité pour le bien des citoyens.

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J’ai tendance à penser que l’on peut y arriver !

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lundi 28 janvier 2013

"M. Cameron, seule une Europe démocratique et intégrée sera à la hauteur des enjeux"

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Lundi 28 janvier 2013 :

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Marielle de Sarnez a réagi, mercredi 23 janvier, au discours de David Cameron sur l'avenir du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne. Pour l'eurodéputée, "l'avenir de l'Union ne peut se résumer à un grand marché, zone de libre échange".

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"Au moment où l’Union européenne traverse la crise la plus grave de son histoire, le devenir du projet européen mérite un débat approfondi et collectivement réfléchi. La question posée hier par David Cameron est la question même de l’avenir de l’Union : une Europe à la carte réduite au seul champ du marché ou une Europe intégrée et démocratique, portant un projet politique à la hauteur des enjeux de notre siècle. Il est frappant de constater que se repose quarante ans après l’adhésion de la Grande-Bretagne, la question même du premier jour : un grand marché, zone de libre-échange, ou une volonté politique en construction ?", a souligné la secrétaire générale du Parti démocrate européen (PDE).

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"La Grande-Bretagne a toujours été un membre particulier de l'Union européenne. Depuis son adhésion, elle s'est singularisée avec le chèque britannique, avec son refus d'entrer dans l'espace Schengen et la zone euro ou, plus récemment, avec son refus de voir ses banques, dont l’essentiel de l’activité se fait en zone euro, contrôlées par un superviseur unique européen. Or, pour avancer, l’Europe doit certes accepter la diversité en son sein mais à la condition sine qua non que cela soit un plus, pas seulement pour les pays qui revendiquent d’avancer à quelques-uns, mais également pour l’ensemble européen", a-t-elle détaillé.

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Pour l'eurodéputée, "aujourd’hui en Europe, de plus en plus de dirigeants politiques privilégient les intérêts nationaux au détriment du futur de l’Union et donc des citoyens. Je crois pour ma part qu’il est plus que jamais temps de réaffirmer notre attachement commun à la solidarité européenne. Car notre souveraineté aujourd’hui, seule l’Europe peut la défendre. C’est à travers elle que nous pourrons défendre nos intérêts, nos valeurs, notre modèle social. L’Europe et les Européens ont vitalement besoin d’une volonté politique. D’une Europe qui se solidifie, s’intègre et se démocratise, non pas dans les apparences mais dans la réalité".

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"On ne fera pas l’Europe sans les peuples. Les citoyens ont trop souvent le sentiment que l’Europe se fait sans eux. La question de l’Europe est une grande question historique : c’est une question pour chacun des citoyens et il est temps que des politiques responsables et convaincus la mettent à leur portée", a conclu la vice-présidente du Mouvement Démocrate.

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mercredi 16 janvier 2013

"Ce qui se passe aujourd'hui au Mali concerne tous les Européens".

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Mercredi 16 janvier 2013 :

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Marielle de Sarnez, vice-présidente du Mouvement Démocrate et députée européenne, est intervenue sur la situation au Mali, mardi 15 janvier, en session plénière du Parlement européen.

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"L'engagement français au Mali, à la demande du Président du Mali, et dans le cadre évidemment de la Charte des Nations Unies, était non seulement légitime et nécessaire, mais il répondait surtout à une situation d'une extrême urgence qui présentait des risques majeurs. Nous le savons tous maintenant, les djihadistes s'étaient regroupés la semaine dernière, créant d'ailleurs un effet de surprise, et le risque que Bamako tombe entre leurs mains était bien réel. Ce risque-là, aucun démocrate ne pouvait le prendre. Pas plus pour les Maliens que pour les milliers d'Européens - en particulier des Français mais pas seulement - qui vivent à Bamako et qui seraient évidemment devenus dès cet instant des otages potentiels de ces groupes djihadistes que nous voyons à l'œuvre depuis 10 mois dans le nord du pays persécuter, amputer, flageller, lapider, au nom de la charia.

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Et le deuxième risque majeur, qu'aucune démocratie ne peut accepter, avec la prise de Bamako par les milices islamistes, était qu'un Etat terroriste se serait créé, aux portes même de l'Europe. Tout faire pour l'en empêcher était de l'intérêt de tous, Européens comme Africains. C'est pourquoi, il était de la responsabilité de la France d'intervenir, aux côtés de l'armée malienne, et aux côtés demain d'une force africaine qui se met en place, en ce moment même où je parle, jour après jour. Je veux d'ailleurs en profiter pour me féliciter et nous féliciter de la position de l'Algérie qui a autorisé le survol de son territoire par l'aviation française et qui a pris des dispositions pour fermer ses frontières.

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Mais aujourd'hui il revient à l'Europe de prendre toute sa part de responsabilité en affirmant, en affichant, une solidarité active sur le plan logistique, sur le plan humanitaire et sur le plan militaire. Ainsi l'Union européenne doit évidemment mettre en place dans l'urgence la formation qui était prévue pour l'armée malienne et dans laquelle sont impliqués d'ailleurs 10 pays européens. De même, nous aurons besoin du soutien financier de l'Union européenne pour l'aide aux réfugiés, qui d'après le HCR sont déjà au nombre de 150.000, et dans le cadre de la conférence des donateurs que l'Union africaine envisage d'organiser.

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Sur le plan militaire, comme sur le plan humanitaire, il est positif que de nombreux pays de l'Union s'engagent. Je pense en particulier à la Grande-Bretagne, au Danemark, à la Belgique et à l'Allemagne sur le plan humanitaire.

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Ce qui se passe aujourd'hui au Mali concerne tous les Européens. C'est de notre sécurité qu'il s'agit. C'est pourquoi il est si important et si légitime que les responsables européens affichent leur solidarité, leur entière détermination à éradiquer le terrorisme au Sahel, et à agir, aux côtés des forces africaines, pour qu'un Mali réconcilié retrouve demain son intégralité territoriale et que cette région du monde retrouve enfin la stabilité et la paix."

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lundi 14 janvier 2013

"L'intervention militaire de la France au Mali est fondée et explicable par l'urgence"

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Lundi 14 janvier 2013 :

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François Bayrou a estimé vendredi soir que l'intervention militaire française au Mali était "fondée et explicable par l'urgence". Il a appelé la communauté nationale "à faire bloc" devant "l'importance et la gravité" de la situation.

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"L'intervention de la France demandée avec insistance par le président et les autorités maliennes, par les chefs d'Etat des pays limitrophes et par l'organisation de l'unité africaine, commandée par les accords de défense est une intervention fondée et explicable par l'urgence", a déclaré François Bayrou.

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"La progression des jihadistes en direction du sud du pays, le franchissement imminent de la ligne de sécurité, la prise de villes sur leur passage est un élément de déstabilisation gravissime pour le Mali, pour ses autorités et pour ses habitants", a ajouté le président du Mouvement démocrate.

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"Tout le monde voit bien à quel point cette situation peut être contagieuse et dangereuse", dit-il. "Il est de la responsabilité de la France d'empêcher autant que possible la propagation de cette déstabilisation et de ces risques", selon le président du Mouvement Démocrate.

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"Il est légitime que la communauté nationale et la plupart des courants d'opinion qui la composent fassent bloc devant une situation dont chacun mesure l'importance et la gravité", a conclu François Bayrou.

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Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a informé vendredi par téléphone le président du Modem de la situation au Mali.

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dimanche 13 janvier 2013

L’info du dimanche : Le vrai ennemi : la laïcité


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Dimanche 13 janvier 2013 : 
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La rubrique dominicale de mon blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la semaine.
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Aujourd’hui, les opposants au « mariage pour tous » défilent à Paris. Hier, à on n’est pas couché, Caroline FOUREST et Frigide BARDOT ont tenté de débattre et ont démontré qu’il est  temps de quitter le débat public qui devient redondant et où les positions des uns et des autre sont désormais bien ancrés et inébranlables pour enfin atteindre l’hémicycle pour légiférer ou non.

Depuis quelques semaines, je me posais des questions sur ce débat. Quelque chose m’échappait sans que je parvienne réellement à mettre le doigt dessus. Les arguments des uns et des autres étaient valables ou non valables mais il me semblait que quelque chose manquait à mon analyse. Elle a éclaté au grand jour hier au soir et je dois avouer que je partage entièrement le papier écrit dans la foulée de ce débat par le journaliste Bruno Roger-Petit, même si sur d’autre position, je ne partage pas ses convictions
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Bonne lecture !
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Chez Ruquier, Caroline Fourest découvre le vrai ennemi de Frigide Barjot : la laïcité
LE PLUS Modifié le 13-01-2013 à 11h39
Par Bruno Roger-Petit

Vu sur France 2, dans "On n'est pas couché", le débat Frigide Barjot-Caroline Fourest, prélude à la journée de dimanche consacrée à la "manif pour tous" organisée par les réseaux catholiques dévolus à l'UMP et l'extrême-droite.

Ce ne fut que la répétition, de part et d'autre, des arguments échangés depuis maintenant quatre mois, preuve que le débat a eu lieu et qu'il est temps d'attaquer la phase parlementaire réelle, les représentantes des deux camps n'affichant pas d'originalité particulière. Le sketch "Barjot brandit le code civil" comme Boutin brandissait la Bible est éculé et le rappel inlassable de l'existence de prêtres pédophiles, spectre encore une fois brandi par Caroline Fourest, demeure un argument hors sujet, voire "assez minable", pour reprendre une expression à la mode.


Le fait que le débat se réduise, in fine, à la télévision, à la mise en opposition de deux icônes emblématiques des communautés qui s'opposent sur la question du mariage pour tous est, hélas, un signe des temps. La télévision, reflet du temps, met en scène, sans chercher à le dépasser, l'affrontement des extrêmes. Est-ce bien indiqué sur un débat comme celui qui nous occupe, compte tenu de ce qu'il semble parvenu à un point où tous les arguments des extrêmes sont connus et reconnus ? Question livrée à la sagacité des lecteurs.

La réelle motivation des opposants

Il est pourtant un point que Caroline Fourest a soulevé au cours du débat et qui mérite d'être remarqué et développé. Derrière le refus du mariage gay, le discours des opposants à cette ouverture égalitaire révèle de plus en plus une remise en cause du principe de laïcité qui a autorisé la fondation du droit civil moderne et ses développements récents (notamment depuis 1974).

Du point de vue de Frigide Barjot et de ceux qui en ont fait leur porte étendard, le mariage gay n'est pas le déclencheur de la crise de civilisation qu'ils dénoncent, il en est l'aboutissement. Il est le dernier avatar du mouvement qui, depuis la loi de 1905, a laïcisé le Code civil, désacralisant le mariage et la filiation, construisant une famille civile et républicaine, si éloignée des prescriptions naturalistes parées d'une simili vertu anthropologique tant vantée, ces derniers temps, par ce lobby réactionnaire, héritier du catholicisme légitimiste, qui combat aujourd'hui le mariage pour tous.

Ainsi, depuis quelques semaines, de manière insidieuse et perverse, les opposants au mariage gay se saisissent de cet alibi pour remettre en cause le mariage civil et ses conséquences, s'efforcent de re-sacraliser l'ensemble au nom de l'intérêt des enfants. Tous les arguments, sans exception, qui sont mis en avant par Frigide Barjot et cie, ont pour effet collatéral de mettre en cause l'état du droit positif de la famille.

Le désir d'enfant, un caprice

Le refus de l’adoption par des couples de même sexe par exemple, sert de prétexte à s'en prendre à la législation actuelle. L'adoption est présentée comme le caprice de personnes refusant l'ordre naturel de la nature, cherchant à satisfaire une lubie et menant à l'établissement d'un marché de l'adoption ou l'enfant est un produit comme un autre. Le discours sur la nécessité pour un enfant "d'avoir un papa une maman" est également une façon de dénoncer l'adoption par les célibataires (autorisée sous la présidence de Charles de Gaulle, ce gauchiste permissif), eux aussi implicitement dénoncés comme des êtres capricieux et prêts à acheter des enfants.

Il en va de même pour le refus des couples de même sexe aux techniques de PMA. Le désir d'enfant est encore et toujours présenté comme un caprice, un refus désordonné d'accepter l'ordre naturel des choses, débouchant sur des situations de désordre. L'argument développé pour l'interdire aux couples homos vaut aussi, intrinsèquement, pour la législation actuellement en vigueur en faveur des couples hétéros. Il est même triste de noter que des personnalités de gauche, telle Sylviane Agacinski, contribue de ce point de vue à propager des préjugés, voire des mensonges sur le sujet.


Cette semaine en effet, dans "le Nouvel Observateur", la compagne de Lionel Jospin justifie son refus de la PMA autorisée pour des couples homosexuels en mettant en avant la situation des enfants déjà nés par IAD (insémination artificielle avec donneur anonyme) dans les couples hétéros : "Bien des enfants nés ainsi se révoltent contre le secret organisé sur leur naissance", dit-elle. Le problème, c'est que ce n'est pas tout à fait exact.

Dans les pays où la levée de l'anonymat des donneurs a été levée, comme en Suède, grande a été la surprise de constater qu'un nombre dérisoire de personnes voulaient en savoir plus sur leur géniteur biologique, preuve que Françoise Héritier a raison de souligner que "la filiation biologique est une hérésie, il n'y a de filiation que sociale". Quand aux cas de "révoltes", ils sont souvent le fruit des effets de loupe médiatique, mettant en relief des histoires personnelles qui ne sont pas statistiquement exemplaires. (sur ce dossier lire ICI et LA).

Moderniser la filiation, un scandale

Dans le genre, Sylviane Agacinski rejoint Frigide Barjot dans un combat contre le mariage gay qui débouche sur la contestation de la filiation moderne, tentant de la réduire au biologique, comme le souhaite le courant conservateur catholique (Eh oui ! Sylviane Agacinski est l'idiote utile des cathos réactionnaires). Frigide Barjot n'hésite pas, dans le livre qu'elle vient de publier, "Touche pas à mon sexe", à mettre en cause ce que pas un psy, même ceux qui s'opposent au mariage pour tous ne mettent en cause, à savoir que des trois piliers de la filiation, le biologique, le psychologique et le social, seuls les deux derniers sont nécessaires pour fonder la filiation réelle.

De cette série de constatations, dont la prestation de Frigide Barjot chez Ruquier était le concentré, il ressort que derrière la contestation du mariage pour tous (qui permet la contestation du droit de la famille en vigueur et de ce que la loi permet en matière de divorce, de filiation, d'adoption et de bioéthique) se révèle une contestation de la laïcité de la République qui, libérée des Églises depuis 1905, a permis et autorisé ces évolutions, parce que devenue laïque.

Qu'on ne s'y trompe pas : derrière l'hostilité au mariage pour tous, c'est la laïcité émancipatrice, qui permet à l'homme de dépasser sa condition, de s'en affranchir, de transgresser l'ordre naturel et divin des choses cher aux religions, y compris dans le droit de la famille, qui est la cible du courant catholique et conservateur à l’œuvre depuis des mois. Cette même laïcité qui, au nom de son ontologie, permet à un mouvement religieux de défiler contre elle dans une "Manif pour tous" qui porte mal son nom..
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Bruno Roger-Petit
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samedi 12 janvier 2013

Une photo « culte » pour mémoire : « Srebrenica 1995 »

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Samedi 12 janvier 2013 : 
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Comme vous le savez, la photo m’a toujours intéressé (cf mon site personnel). Une photo récente m’a donné envie de partager avec vous certaines photos que je considère « culte » par leur histoire, leur force émotionnelle, leur rendu. Donc, aujourd’hui … « Srebrenica 1995 »
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Wikipedia : «  Le Massacre de Srebrenica, également appelé « Génocide de Srebrenica », désigne le massacre de 6 000  à 8 000 hommes et adolescents bosniaques, aussi appelés « Musulmans» (qui était un groupe ethnique dans la Yougoslavie titiste) , dans la région de Srebrenica en Bosnie-Herzégovine au mois de juillet 1995 durant la guerre de Bosnie-Herzégovine.
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Les massacres ont été perpétrés par des unités de l'Armée de la République serbe de Bosnie (VRS) sous le commandement du général Ratko Mladić, appuyées par une unité paramilitaire de Serbie, les Scorpions, dans une ville déclarée « zone de sécurité » par l'Organisation des Nations unies (ONU). Cette dernière y maintenait une force d'environ 400 Casques bleus néerlandais, présents dans la région de Srebrenica au moment du massacre.
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Le massacre de Srebrenica est considéré comme le « pire massacre commis en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale » et a été qualifié de génocide par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et la Cour internationale de justice à plusieurs reprises, bien qu'il existe des négationistes de l'existence d'un génocide.
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Un mémorial a été créé à Potočari en mémoire des victimes du massacre.
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Srebrenica, la ville martyre, enclave peuplée de Bosniaques située à l'est de la Bosnie-Herzégovine. Tous les 11 juillet, des dizaines de milliers de personnes se retrouvent au mémorial de Potocari, à l'endroit où, en 1995, en l'espace de quelques jours, au moins 7 000 Bosniaques ont été exécutés. Encore aujourd'hui, à mesure de l'identification des victimes, on procède à des inhumations dans l'immense cimetière qui ne cesse de s'agrandir à flanc de colline.. »
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vendredi 11 janvier 2013

Ce que j’ai twitté (j’aurais pu) cette semaine !

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Vendredi 10 janvier 2013 :

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Ma rubrique du vendredi : la reprise des tweets que j’ai posté (ou que j’aurais pu poster) durant cette longue semaine.

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Remarque : A la demande de plusieurs lecteurs assidus de ce blog, je retire tous les hashtags de mes tweets et reformulent certaines abréviations utilisées. Ne cherchez donc plus les sacro saints 140 caractères !

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Meilleurs vœux 2013 :

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01 : Premier tweet en 2013 et mes meilleurs vœux à tous ceux qui me suivent. Que 2013 leur apporte tout ce qu'il désire au fond de leur cœur

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Depardieu en Russie :

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02 : MARAVAL n'a peut-être pas tort. MISSONNIER amène de l'eau à son moulin avec l'idée vraiment "con" de payer les acteurs en fonction du budget du film et non l’inverse.

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03 : Depardieu trouve la Russie démocratique, Bardot veut aller à Moscou. Vous ais-je dit ce que j'en pensais ? Allez-y, on ne vous retient pas !



04 : BB menace de quitter le territoire pour la Russie parce qu'elle ne supporte plus la France. Cà tombe bien car cela fait longtemps que je ne la supporte plus.

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05 : Puis-je conseiller à Brigitte BARDOT de gagner Moscou à dos d'éléphants ? C'est bon, je m'en vais aussi !

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Démission de Malik MERSALI :

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06 : Malik MERSALI démissionne de son poste d'adjoint aux finances: une énorme perte pour #Vitrolles où il va grandement manquer.

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Débat sur la « Mariage pour tous » :

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07 : Après avoir écouté le P.Marc LAMBRET dans le Grand Journal, je réitère mon conseil à Vincent PEILLON (1/2)

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08 : Au lieu de tancer le privé, il faut organiser des «débats» du type de ceux préconisés par ce prêtre; dans toutes les écoles publiques ! (2/2)

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09 : Décidément, les rosbeefs ne font jamais les choses comme les autres ! Mais que fait la Reine ! lemondedesreligions : L’église anglicane autorise l’ordination des évêques gays

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Nomination au C.S.A. :

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09 : Memona HINTERMANN, journaliste (F3) spécialiste du Proche-Orient, entre au #CSA. Il y a des nominations que j'aime plus que d'autres. Bravo

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Le Museum au stadium, c’est fini :

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10 : Maryse a encore frappé ! Inutile de vous dire que je ne suis pas très content ! http://www.laprovence.com/article/actualites/quel-sera-lavenir-du-stadium-sil-ne-devient-plus-un-museum#comment-3774245 … via @laprovence

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Vendée Globe Virtuel :

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11 : J’ai doublé le Cap Horn ce matin à 4 h 23’ dans le Vendée Globe Virtuel et remonte désormais dans l’Atlantique Sud vers Les Sables d’Olonne !

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Fin de la sélection de tweets pour cette semaine. A vendredi prochain

Pour me suivre : @mathon13127

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jeudi 10 janvier 2013

Mariage pour tous: "Dans une société en crise, il faut obtenir l'unité du pays"

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Jeudi 10 janvier 2013 :

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François Bayrou, président du MoDem, a mis en garde mardi contre une "exaspération des oppositions" autour du mariage homosexuel, jugeant que c'est "malsain" dans un pays en crise, sur le plateau d'i>télé. 

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Interrogé par Christophe Barbier, l'ancien candidat à l'Elysée a indiqué qu'il n'irait pas manifester contre cette réforme dimanche, parce que "dans une société en crise, ce qu'il faut obtenir, c'est l'unité du pays et non l'opposition à l'intérieur de la société". 

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"Le gouvernement a une responsabilité importante", a estimé l'ancien député béarnais. On pouvait, selon lui, "répondre à l'attente" des couples, des associations "qui demandaient reconnaissance et droits", "sans porter atteinte à ce que des millions de Français considèrent comme très précieux, cet héritage que le mariage représente pour eux". 

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Sa proposition est "une union reconnue, et pas le mot de mariage qui signifie tout à fait autre chose". 

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François Bayrou a pointé "une exaspération des oppositions au sein du pays", et "ceci est très malsain pour un peuple et spécialement pour un peuple en crise". Il a jugé "excessif et blessant" l'avertissement lancé par le ministre de l'Education contre des débats au sein de l'enseignement catholique sur le mariage homosexuel. Mais "de la même manière, les responsables de l'enseignement privé doivent réfléchir à ce que signifie la mission d'éducation". Il faut, aux yeux de François Bayrou, "défendre ses idées tout en faisant en sorte que ceux qui ne sont pas de votre avis ne se trouvent pas, au bout du compte, blessés et dominés". 

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 "La solution existe pour qu'on fasse prévaloir la compréhension réciproque et pas l'antagonisme et l'affrontement perpétuels, dans lesquels un pays en crise ne peut pas triompher de ses difficultés", a-t-il insisté.

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mercredi 9 janvier 2013

Au revoir, monsieur l’adjoint aux finances



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Mercredi 9 janvier 2013 :  
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 L’actualité vitrollaise est des plus chargée actuellement et le dernier rebondissement en date fait tanguer  le vaisseau de notre ville.
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Après plus de dix ans au service des vitrollais, Malik MERSALI, vient de quitter son poste d’adjoint aux Finances, pour raisons personnelles. Ses nouvelles fonctions au sein de l’Education nationale, sa vie personnelle, son engagement toujours plein et entier l’ont amené à prendre du recul,  non sans avoir fait adopté par le Conseil  Municipal, son budget pour 2013.  

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Bien que d’une tendance politique pas forcement en accord avec la mienne, force est de constater que Malik MERSALI a donné de sa personne pour notre ville et qu’il a fait honneur au fait d’être vitrollais. 
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Je suis convaincu que, dans cette histoire, Vitrolles va être la grande perdante car la municipalité perd non seulement un homme à la compétence reconnue de tous et moteur dans ses domaines de compétences mais aussi une personne ouverte aux idées et prêtes aux débats, de quelques natures ils soient. 
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Par ce départ, je suis aussi convaincu que ce conseil municipal perd à la fois beaucoup de crédibilité et de compétences et que son remplacement va être des plus difficile. 
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Bonne route Malik
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